Accoucher de ma douleur - Le travail de mon deuil
Publié le 28 Janvier 2016
9 mois de deuil le 04 février 2013, jour de ma fête.
9 mois de deuil pour accoucher de la réalité à mourir.
Je suis en creux selon le jargon des endeuillés, au creux de la vague, au fond du trou.
A
Je comprends mieux le sens du terme Travail de deuil, l’immensité des efforts qu’il me faut fournir pour poursuivre.
Un investissement physique, psychologique, émotionnel, social, professionnel… de tous les instants qui me permettra d’aller jusqu’au bout de ce chemin.
Le positif de ce creux là est que pour la première fois, je sais que je vais remonter.
Je le sais avec certitude car j’expérimente en continue ces montagnes russes.
Les petits moments de répit finissent toujours par revenir.
Jamais le deuil (la douleur) ne sera effacé.
Jamais le défunt ne sera oublié.
Jamais le manque ne sera comblé.
L’enjeu après l’accueil de la réalité de son décès est de tisser d’autres liens avec mon mari disparu, des liens de cœur à cœur comme l’exprime si bien Christophe Fauré.
Et revivre pour MOI avec lui en mon sein !