Du vendredi saint au message de Pâques

Publié le 25 Mars 2016

C’est aujourd’hui le vendredi saint, celui de la mort du christ. A midi lorsque Jésus expire, les ténèbres envahissent la terre et une violente tempête se lève.

Jésus est condamné à mort et traine sa croix sur l’interminable chemin menant au calvaire.

Ce parcours de souffrance de 14 stations est représenté dans toutes les églises, il relate la passion du Christ.

Ière Station - Jésus est condamné à mort
IIème Station - Jésus est chargé de sa Croix
IIIème Station - Jésus tombe sous le poids de sa Croix
IVème Station - Jésus rencontre sa Mère
Vème Station - Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa Croix
VIème Station – Ste Véronique essuie la face de Jésus
VIIème Station - Jésus tombe pour la seconde fois
VIIIème Station - Jésus console les filles de Jérusalem
IXème Station - Jésus tombe pour la troisième fois
Xème Station - Jésus est dépouillé de ses vêtements
XIème Station - Jésus est cloué sur la Croix
XIIème Station - Jésus meurt sur la Croix
XIIIème Station - Jésus est descendu de la Croix et remis à sa Mère
XIVème Station - Jésus est mis au tombeau

Depuis l’enfance, je suis attirée par la station numéro VI qui représente cette sainte dont je porte le nom essuyant la face de Jésus avec un linge.

On dit que son visage resta imprimé dans l’étoffe.

Jésus, c’est donc cet homme crucifié il y a plus de 2000 ans et qui donna son nom à l’une des quatre religions monothéiste : le christianisme.

Un jour, il prend la route et de village en village, il rencontre les gens, diffuse son message.

Et voilà qu'il rassemble les foules, on l’écoute subjugué, on le regarde vivre et peu à peu des disciples s’attachent à ses pas.

Cet homme est le sauveur annoncé de toute éternité pense le peuple opprimé.

Et l’on se met à CROIRE.

Mais son charisme, sa popularité dérange les autorités, il faut se débarrasser de ce prophète qui n’en finit pas de parler.

Jésus est crucifié et sa vie aussi courte fut -elle n’en finit pas de faire parler d’elle tellement sa richesse a laissé de traces à suivre.

Et les apôtres se mettent en route et relaient à travers le monde et les siècles, la bonne nouvelle qui nous est parvenue :

Jésus est vivant, ressuscité.

Le deuil, c’est cet apocalypse du vendredi saint, cette vie qui brutalement s’obscurcie. Nous voilà arrachés à ceux que l’on aimait pardessus tout.

Mais au 3^ème jour, Jésus n’est plus au tombeau, il est ressuscité. Il est parti retrouver les siens.

Le message de Pâques nous concerne tous, c’est celui de l’espérance. Espérance que comme le christ, nous nous relevons après la mort pour rejoindre ceux que nous aimons.

Il y a un lieu au tréfonds de nous-même où germe une nouvelle graine de vie.

C’est ce lieu qu’il nous faut chercher et atteindre pour retrouver ceux qu’on aime de toute éternité.

Pâques nous interroge donc sur notre foi, la foi en l’humanité, la foi en la vie, la foi en notre existence.

Les cloches des églises sonneront à la volée, dimanche, après une semaine de silence, c’est la renaissance, l’allégresse, la joie d’être ensemble.

Ensemble, même si Pâques n’a plus de résonnance religieuse. Soyons heureux de nous retrouver en famille, de partager le gigot traditionnel et de voir gambader les enfants dans le jardin en quête des œufs pour remplir leur panier.

Le noyau familial est un support solide à la vie qui se transmet, qui se vit, qui se pare des mille couleurs du printemps.

Joyeuses fêtes de Pâques